mercredi 30 avril 2014

Qu'est-ce qui se cache sous « l’aide médicale à mourir » ?



Le vrai visage de l'euthanasie se cache sous les apparences trompeuses de « l’aide médicale à mourir » du projet de loi 52.

Sous la prétention de garantir un encadrement stricte, des critères dits efficaces et un contrôle sans faille des balises de la pratique euthanasique, se cache la réalité des  balises incontrôlables et des inévitables élargissements des critères tels que vécus en Belgique après 12 ans de dépénalisation de l’euthanasie.

Le Parlement belge a récemment adopté une loi étendant le droit à l'euthanasie aux enfants malades sans limite d’âge (droit accordé seulement aux adultes en 2002).

Où sont passées toutes les balises quand une société en arrive à utiliser son système de santé pour tuer des enfants malades?

Comment nos députés et nos décideurs peuvent-ils imaginer que ce serait différent au Québec et persistent dans cette idée?

L'expérience européenne atteste de l'inévitable et désastreuse « logique inhérente » de l'élargissement des balises et des dérives de la pratique euthanasique qui nous attendent. Ce n’est qu’une question de temps!

Bercés par l'illusion d'un encadrement stricte de « l’aide médicale à mourir » (euthanasie), les députés de l'Assemblée nationale et nos décideurs ont le devoir et la responsabilité de protéger le public des conséquences désastreuses de l'introduction de l'euthanasie. Donner le pouvoir aux médecins de donner la mort à certains patients serait irresponsable et discriminatoire.

Permettre l’acte euthanasique serait une révolution dangereuse au sein de notre système de soins de santé et une régression sociale importante en ce qui concerne les soins palliatifs au Québec.



jeudi 10 avril 2014

Les vraies affaires= les vraies priorités


Depuis le début des travaux sur le dossier des soins en fin de vie jusqu’à l’aboutissement du projet de loi 52, mort au feuilleton après le déclenchement des élections, les Québécois et Québécoises ont clairement et unanimement dit au gouvernement du Québec qu’ils veulent des soins palliatifs de qualité, accessibles à tous et partout au Québec. (Recommandations 1 à 7 du rapport de la commission mourir dans la dignité)

La complexité de la fin de vie, la confusion et la division sur cet enjeu indiquent clairement la direction que doit préconiser le nouveau gouvernement. À l’unanimité les Québécois et les Québécoises réclament un large accès à des soins palliatifs de qualité.

Puisque le déploiement et l’accessibilité des soins palliatifs font largement l'unanimité et qu’il y a tant à faire, il est crucial que les députes fassent la promotion de la solidarité entre citoyens. Notre gouvernement doit miser sur ce qui unit les Québécois: les soins palliatifs plutôt que sur ce qui les divise: "l’aide médicale à mourir" par euthanasie.

Il faut mettre de coté l’introduction de “l’aide à mourir” par euthanasie et collaborer ensemble pour le bien commun de la société. Notre système de soins ne peut pas se permettre de mettre en péril la protection du public des conséquences dangereuses de AMM= euthanasie. 

Aucune étude de faisabilité, ni d'études d'impacts ont été menées pour démontrer le bien fondé de l'introduction d'une telle mesure drastique révolutionnaire dans notre système de soins. Jusqu'à ce jour, PERSONNE n'a encore répondu à la question pratique suivante: quel sera l'acte et le moyen utilisé pour donner la mort aux patients qui le demanderont?