jeudi 13 mars 2014

En Belgique après 12 ans ...Plaidoyer pour l'euthanasie sans consentement.


Tout sur notre campagne Démasquons l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir" du projet de loi 52.

Le vote sur le projet de loi est tombé mort au feuilleton car l'Assemblée nationale ne siège pas avant le 10 mars. Le vote des députées pourrait avoir lieu dès leur rentrée le 11 mars à moins que les élections soient déclenchées.

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 |  PAR VICTORAYOLI

Euthanasie en Belgique: allez-y, vous n'en reviendrez pas ! 

Nos amis, que dis-je nos frères Belges, sont souvent un laboratoire sur les questions dites « sociétales ». Et il est fort utile de lire leur presse. On y trouve de drôles de choses, notamment sur ce qui risque de se passer bientôt chez eux, et donc de nous arriver bientôt. Euthanasie de tous, même des enfants...et bientôt plus si affinité.

Tenez-vous aux branches !
Un article parue dans le journal le Soir du 25 février derniersous la plume du Pr Jean-Louis Vincent, chef de service des soins intensifs au CHU Erasme de Bruxelles, donne de sacrées sueurs...froides. Froide comme la mort. 

Il y est question de rien de moins que de"l'euthanasie non demandée". De quoi s'agit-il exactement ? D'une demande de certains médecins spécialisés en soins intensifs qui souhaitent une protection juridique pour pouvoir euthanasier (c'est le mot politiquement correct pour « assassiner ») activement (c'est donc bien plus qu'un simple refus d'acharnement thérapeutique...) des patients qui n'en auraient pas expressément formulé la demande et qui seraient inconscients, même en l'absence de tout inconfort. Comme s'il était éthique de déposséder le patient d'un de ses droits les plus fondamentaux au profit de ses proches (avec lesquels il n'est pas forcément d'accord) et du corps médical ! C'est effrayant car c'est la porte ouverte à toutes les dérives si une telle loi venait à passer, ce qui est demandé en Belgique.
La législation que voudrait voir voter le Pr Vincent consisterait donc à protéger juridiquement les médecins qui auraient, par l’usage de médicaments, activement provoqué la mort de sujets qui n’y auraient pas personnellement consenti et cela même en l’absence de tout inconfort, tout simplement parce que « l’establishment médical » s'arrogerait l’autorité intellectuelle pour décréter qu’il n’y a « pas de perspective de récupération qui ait un sens. » 
Commentaires de Prima Communication: Qui pourra maintenant nier les dérives possibles qui nous attendent si la pratique euthanasique proposée dans le projet de loi 52 était introduite dans les soins de santé au Québec?
Le cas mentionné ci-dessus présente bien la ligne mince qui existe entre l'arrêt de l'acharnement thérapeutique et l'euthanasie. Tout est dans l'intention. Comment le Collège des médecins et le Barreau pourraient-ils encadrer et baliser les intentions? 





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