mercredi 26 mars 2014

Euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir": Processus démocratique entaché


Tout sur notre campagne Démasquons l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir" du projet de loi 52.

Le vote sur le projet de loi est tombé mort au feuilleton depuis le déclenchement des élections.

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Euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir": 
Au delà de commission sur mourir dans la dignité et du projet de loi 52,
 il y a un processus démocratique bafoué et entaché.
(Partie 2) Retour sur la fin de la consultation de la commission.


Euthanasie, "aide médicale à mourir et projet de loi 52. (Partie 2) 
Ce que vous devriez savoir sur les résultats des audiences publiques et que la commission mourir dans la dignité n'a jamais osé publier dans le rapport remis à l'Assemblée nationale. 

- 99% en faveur du développement des soins palliatifs et de les rendre accessibles.
- 60% opposé à l'euthanasie
- 34% favorable à l'euthanasie
-   2%   pour le suicide assisté

Les personnes et les organisations qui se sont prononcés démocratiquement contre l'euthanasie (aide médicale à mourir) durant les audiences publiques n'ont pas été comptabilisés, ni écoutés et les résultats de la consultation itinérante non publiés. 

La commission a plutôt choisi de publier les résultats du questionnaire de la consultation en ligne anonyme (dont les documents/ témoignages n'ont jamais été rendus publiques)

mercredi 19 mars 2014

Autopsie d'un processus démocratique bafoué et entaché.

Euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir": un dossier qui divise et qui sème la confusion.
(Partie 1) L'entrevue s'est déroulée en décembre 2009 
avant le début des travaux de la Commission sur les questions de fin de vie. 

En décembre 2009, Mme Pauline Marois et la députée Véronique Hivon ont convaincu les députés de l'Assemblée nationale de tenir une commission spéciale sur les questions de fin de vie incluant l'euthanasie et le suicide assisté. 

D'une commission spéciale sur les questions de fin de vie à projet de loi 52 qui permettrait l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir", Mme Marois confirme publiquement dans le vidéo que l'euthanasie et le suicide assisté sont de compétences fédérales. 

Elle avait même affirmé en décembre 2009 qu'elle ferait une représentation au fédéral et que ce serait au fédéral de l'autoriser puisque l'euthanasie et le suicide assisté sont de compétences fédérales. 

Plutôt, le gouvernement péquiste a convaincu les députés de l'Assemblée nationale que provoquer la mort d'un patient était un soin et acceptable dans certaines circonstances et ce, offert dans un continuum de soins. Pour ce faire, les termes euthanasie et suicide assisté ont été stratégiquement remplacés par la nouvelle appellation "aide médicale à mourir". Ceci en pensant que le gouvernement pourrait CONTOURNER la loi fédérale et le code criminel en permettant l'euthanasie et/ ou le suicide assisté déguisés en traitement médical (un rappel que les soins sont de compétences provinciales)

jeudi 13 mars 2014

En Belgique après 12 ans ...Plaidoyer pour l'euthanasie sans consentement.


Tout sur notre campagne Démasquons l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir" du projet de loi 52.

Le vote sur le projet de loi est tombé mort au feuilleton car l'Assemblée nationale ne siège pas avant le 10 mars. Le vote des députées pourrait avoir lieu dès leur rentrée le 11 mars à moins que les élections soient déclenchées.

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 |  PAR VICTORAYOLI

Euthanasie en Belgique: allez-y, vous n'en reviendrez pas ! 

Nos amis, que dis-je nos frères Belges, sont souvent un laboratoire sur les questions dites « sociétales ». Et il est fort utile de lire leur presse. On y trouve de drôles de choses, notamment sur ce qui risque de se passer bientôt chez eux, et donc de nous arriver bientôt. Euthanasie de tous, même des enfants...et bientôt plus si affinité.

Tenez-vous aux branches !
Un article parue dans le journal le Soir du 25 février derniersous la plume du Pr Jean-Louis Vincent, chef de service des soins intensifs au CHU Erasme de Bruxelles, donne de sacrées sueurs...froides. Froide comme la mort. 

Il y est question de rien de moins que de"l'euthanasie non demandée". De quoi s'agit-il exactement ? D'une demande de certains médecins spécialisés en soins intensifs qui souhaitent une protection juridique pour pouvoir euthanasier (c'est le mot politiquement correct pour « assassiner ») activement (c'est donc bien plus qu'un simple refus d'acharnement thérapeutique...) des patients qui n'en auraient pas expressément formulé la demande et qui seraient inconscients, même en l'absence de tout inconfort. Comme s'il était éthique de déposséder le patient d'un de ses droits les plus fondamentaux au profit de ses proches (avec lesquels il n'est pas forcément d'accord) et du corps médical ! C'est effrayant car c'est la porte ouverte à toutes les dérives si une telle loi venait à passer, ce qui est demandé en Belgique.
La législation que voudrait voir voter le Pr Vincent consisterait donc à protéger juridiquement les médecins qui auraient, par l’usage de médicaments, activement provoqué la mort de sujets qui n’y auraient pas personnellement consenti et cela même en l’absence de tout inconfort, tout simplement parce que « l’establishment médical » s'arrogerait l’autorité intellectuelle pour décréter qu’il n’y a « pas de perspective de récupération qui ait un sens. » 
Commentaires de Prima Communication: Qui pourra maintenant nier les dérives possibles qui nous attendent si la pratique euthanasique proposée dans le projet de loi 52 était introduite dans les soins de santé au Québec?
Le cas mentionné ci-dessus présente bien la ligne mince qui existe entre l'arrêt de l'acharnement thérapeutique et l'euthanasie. Tout est dans l'intention. Comment le Collège des médecins et le Barreau pourraient-ils encadrer et baliser les intentions? 





    lundi 3 mars 2014

    Aimer la vie !


    Tout sur notre campagne Démasquons l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir" du projet de loi 52.

    Le vote sur le projet de loi est tombé mort au feuilleton car l'Assemblée nationale ne siège pas avant le 10 mars. Le vote des députées pourrait avoir lieu dès leur rentrée le 11 mars à moins que les élections soient déclenchées.

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    Journal de Montréal, 1er mars 2014


    À écouter la classe politique, il est extrêmement urgent de faire adopter le projet de Loi 52 concernant les «soins de fin de vie».
    Certes, chaque personne est propriétaire de son corps et devrait être libre d’en disposer selon sa volonté.

    Toutefois, la légalisation de l’euthanasie doit impérativement être replacée dans le contexte de notre système de santé. Notamment, soulignons qu’à l’heure actuelle, plus de 70 % des Canadiens n’ont pas accès aux soins palliatifs.
    Dès lors, plusieurs questions s’imposent, surtout quant aux dérapages potentiels auxquels cette loi nous expose:
    Notez: J'avais écrit un commentaire sur le site du Journal de Montréal suite à cet article, mais le modérateur du Jde Mtl a choisi de ne pas le publier . Le voici: 

    Merci pour votre chronique admirable. Vous avez su exprimer ce que beaucoup de québécois pensent et un point de vue ayant été exprimé maintes et maintes fois durant la commission itinérante de 2010-2011. Il existe au sein de ce débat un faux consensus basé sur l'opinion publique ( questionnaire biaisé à 1 question).
    Il est évident que la population est confuse et que les québécois ne savent pas ce qui nous attend si le projet de loi 52 est adopté!

    Merci d'aller à contre courant et de ne pas avoir peur d'exprimer une opinion qui risque de déranger la classe politique et de toute évidence confronter les médias avec la dure réalité des dérives inévitables.
    Voici quelques liens qui vous permettra  de pousser votre réflexion. 

    Voici mon témoignage d'accompagnement en fin de vie auprès de ma mère qui était atteinte de la maladie d'Alzheimer. http://www.primacommunication.ca/coherence/temoignage_aidante_naturelle.pdf